Recruter autrement ? Recruter innovant ! Une expérience réussie avec Dalkia France.
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[Expérience client - Dalkia] Recruter autrement ? Recruter innovant !

PerformanSe|2 min. de lecture|9 decembre

Dalkia, leader des métiers d’efficacité énergétique, recrute plus de 2 000 collaborateurs par an, dont 80% de techniciens d’exploitation : un métier d’avenir sur un marché tendu où les candidats formés se font de plus en plus rares. D’où l’idée de recruter autrement, à partir des soft skills associées. Janka Stulrajterova pour Dalkia, et Sébastien Pasquier pour PerformanSe, nous expliquent comment.

Pourquoi chercher à recruter autrement ?

Parce que nos canaux de recrutement habituels – notamment en alternance – ne suffisent pas à couvrir tous nos besoins, et que nous anticipons une pénurie croissante de candidats sur des métiers pour nous essentiels. Le développement de nos activités se heurte en effet ici à un certain manque d’appétence collective pour des métiers techniques, sous fortes contraintes, et très peu féminisés.

Comment est née l’idée de recruter sur la base des soft skills ?

Nous avions parfois tenté en interne des expériences de recrutement alternatives – de candidats en reconversion qui n’étaient pas issus de filières techniques - et certaines avaient été de vraies « success stories ». D’où l’idée de généraliser, de rationaliser et de sécuriser des pratiques jusqu’ici ponctuelles et limitées, afin de compléter et de diversifier nos sources de recrutement. S’il n’y a pas assez de candidats issus des filières techniques classiques, pourquoi ne pas chercher plutôt à former à nos techniques des candidats volontaires, qui portent les ressources cognitives et comportementales que nous recherchons pour le job ?

Comment s’est déroulé le projet ?

Nous avons d’abord identifié une soixantaine de techniciens en situation de réussite incontestable au sein de l’entreprise. Ils ont constitué pour nous la base de référence. L’idée était de comprendre – avec PerformanSe - de quelles compétences « soft » ils étaient dotés… pour pouvoir ensuite chercher des candidats dotés de ces mêmes compétences ! Chacun a été soumis à un questionnaire, d’où nous avons pu déduire les capacités clés de la fonction :  flexibilité, sens de la collaboration, relation client, capacités d’apprentissage etc. Nous avons ainsi pu construire un outil prédictif de façon à évaluer au mieux les candidats « alternatifs » que nous pourrions identifier.

Comment le projet a-t-il été accueilli en interne ?

Les managers ont très bien accueilli la démarche, et les techniciens également, qui se sont sentis valorisés par l’intérêt que nous leur avons porté. Paradoxalement, ce sont plutôt les équipes RH qui se sont posées le plus de questions, soucieuses de pouvoir justifier d’une démarche innovante et un peu risquée. D’autant que nous engageons ensuite – il est vrai - des programmes de formation importants pour les candidats retenus.

Où en êtes-vous du projet aujourd’hui ?

La mise en place du projet a été un peu ralentie par la crise sanitaire, mais le déploiement en région a largement commencé. De nouveaux candidats ont pu être intégrés dans des programmes de formation spécifiques. Nous avons ainsi déjà pu accueillir en reconversion des candidats avec une expérience d’aide-soignante, un CAP de maçon, un bac communication / vente ou un CAP matériaux plastiques. Loin des profils habituels Bac +2 en électrotechnique / électromécanique !

Regards croisés : 4 questions à Sébastien Pasquier, Account Manager chez PerformanSe

 

Techniquement, comment avez-vous pu identifier les soft skills recherchées ?

Par un ensemble de questionnaires adaptés, nécessitant une passation de près d’une heure, mais bien acceptée par les techniciens volontaires qui se sont prêtés à l’exercice. Les questionnaires proposés recoupaient ainsi différentes approches : compétences comportementales, ressources cognitives, schémas de pensée etc.

 

Quel était l’objectif de cette démarche ?

De définir les soft skills permettant de devenir un technicien de maintenance en situation de réussite chez Dalkia, pour recruter sur ces bases positives des profils atypiques en terme de formation.

 

Comment s’est-elle matérialisée ?

Grâce à l’identification de ces soft skills, nous avons construit un test sur-mesure, spécifique à Dalkia, leur permettant d’évaluer efficacement leurs candidats sur la base des indicateurs évalués comme prédictifs de leurs réussites. Néanmoins, cette évaluation n’est pas limitée à ces seuls indicateurs. En effet, les recruteurs pourront aussi échanger plus largement sur les ressources et motivations des candidats grâce à un autre volet présent dans le rapport. 

Qu’est-ce qui vous paraît le plus important dans l’expérience conduite avec Dalkia ?

La qualité de l’expérience repose sur la qualité de la démarche en amont ! En effet, nous ne sommes pas partis d’une vision théorique de ce que devrait être un technicien de maintenance pour élaborer un outil en regard. Nous avons d’abord pu vraiment analyser les profils réels de techniciens en situation de réussite effective au sein de l’entreprise. La base prédictive est ainsi beaucoup plus riche et plus fiable.

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