Le gambit des Soft Skills

Le gambit des Soft Skills
Article févr. 20, 2023 2 minutes
PerformanSe X Elliot Papadiamandis

On vous l’a annoncé, il y a quelque temps déjà, Elliot Papadiamandis est notre nouveau sportif préféré (enfin après les joueurs du FC Nantes). Maître International d’échecs avec des résultats récents qui le rapproche du top niveau mondial dans sa catégorie, il nous accorde du temps pour parler soft skills et échecs.

Ca fait quoi d’avoir signé ton premier contrat de sponsoring ?

C’est une grande fierté pour moi et une étape importante dans mon développement. En France, contrairement à l’Inde ou aux Etats-Unis, il est très rare d’être sponsorisé lorsqu’on est joueur d’échecs. Encore plus à mon âge. Je remercie PerformanSe pour le soutien et la confiance que vous m’accordez.

Pourquoi nous avoir choisi ?

Ce choix m’a semblé tout à fait naturel. Votre expertise dans le domaine des Softs Skills m’a immédiatement intéressé. Un joueur d’échecs doit développer un certain nombre de compétences pour atteindre le haut niveau: prendre des décisions rapidement, résoudre des problèmes, gérer son temps, mettre en place une stratégie, anticiper les coups de l’adversaire, gérer ses émotions… Autant de compétences qui sont nécessaires dans le monde de l’entreprise et sur lesquelles Performanse, grâce à ses tests, permet de progresser.

Qu’as-tu pensé de nos tests d’évaluation des soft skills et de ton débriefing ?

J’ai été vraiment surpris de voir que les traits de ma personnalité ressortaient dans les résultats de ces tests, d’autant qu’ils n’ont pas été conçus pour les joueurs d’échecs. L’analyse de ces résultats au cours du débriefing a été passionnante, car elle m’a permis d’avoir un regard différent sur les aspects que je pouvais améliorer.

...une partie d’échecs est aussi un combat psychologique avec l’adversaire. Cela ne se passe pas uniquement sur l’échiquier.
Elliot Papadiamandis

Elliot Papadiamandis

Maitre International

D’ailleurs, est-ce que tu connaissais tes points forts et tes points faibles, avant ?

Oui, car cela fait partie du travail avec mes coachs. Mieux se connaitre est essentiel pour un joueur d’échecs. Et il est très rassurant de voir que les résultats des tests confirment mes points forts et mes points faibles. L’un des tests a par exemple montré que je n’hésite pas à aller vers des pistes inattendues. Ce qui est tout à fait vrai. J’aime lorsque la partie sort des positions connues, que l’on appelle « la théorie », et que cela se complique.

Le test a également montré que je défendais à fond mes décisions, ce qui est plutôt un point fort dans mon domaine à mon avis, mais que je ne prenais pas suffisamment le temps de les expliquer. C’est en effet ce qui se passe parfois avec mes coachs. Je dois m’améliorer sur ce point.

Pour toi laquelle est la plus importante dans tes matchs ?

La confiance en mes prises de décision et le contrôle de mes émotions sont à mon avis les deux choses les plus importantes en partie. Car une partie d’échecs est aussi un combat psychologique avec l’adversaire. Cela ne se passe pas uniquement sur l’échiquier.

Certains joueurs passent leur temps à scruter le visage de leur adversaire pour voir dans quel état d’esprit il se trouve. Ce n’est pas mon cas. Il m’arrive bien sûr de regarder mon adversaire à certains moments de la partie, mais jamais de manière prolongée ou avec insistance. Je préfère me concentrer sur moi-même et garder mes propres convictions sur la partie. Je ne veux pas risquer d’être influencé par ses émotions.

Laquelle aimerais-tu le plus développer ?

La qualité et l’intensité de la concentration. Que ce soit dans mon travail personnel ou pendant les parties. Dans les tournois, rester concentrer sur sa partie est important, mais représente parfois un vrai challenge. La salle de jeu peut être plus ou moins bruyante. On peut aussi être tenté de jeter un œil sur les échiquiers voisins. Et c’est bien naturel. Mais il faut être capable de se replonger dans sa partie rapidement et de faire le vide autour de soi, de se créer une sorte de bulle impénétrable. Dans le travail personnel, c’est un peu pareil. Toutes sortes de sollicitations peuvent venir interrompre la concentration. Il faut constamment lutter contre cela.

Est-ce que c’est quelque chose que tu fais en entraînement ?

Oui, absolument. À l’entraînement, quand je dois réfléchir longtemps sur une position complexe, je fais en sorte que ma concentration soit la plus intense possible. Je regarde très rarement l’échiquier dans ce cas-là. J’ai bien sûr la position dans la tête et je visualise les mouvements des pièces, les suites de coups possibles. Dans certaines situations, il peut m’arriver de calculer plus de 10 coups à l’avance.

Cela signifie que je dois utiliser 100% de mon cerveau pendant une durée prolongée sans que rien d’autre ne vienne parasiter ma réflexion. Cette capacité, je l’entraîne, je la fais progresser, comme le reste. C’est aussi une manière de me préparer à ce que je dois reproduire tout au long de mes parties.

Je sais qu’il existe des exercices cognitifs chez PerformanSe et j’ai hâte de les découvrir 😉

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